Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

El Caballero

4 avril 2016

Une femme dans la Révolution française : Théroigne de Méricourt

Je vais vous présenter quelques-unes de mes créations et vous me direz ce que vous en pensez et si je dois continuer de publier mes bêtises ou au contraire si mon récit vous tient en haleine.

Par exemple :

           La belle Liégeoise

 

Transportons nos lecteurs à quelque mille kilomètres de là , dans le Tyrol plus exactement , dans une pièce mal éclairée du château du Kufstein dans le Tyrol autrichien .   Là , deux personnages étaient assis face à face et s’observaient avec une égale intensité . Derrière le bureau encombré de papiers, le juge François de Blanc , homme intègre et de parfaite renommée était en train d’interroger une dame Anne-Josèphe Théobald , arrêtée ou plutôt enlevée quelques mois plus tôt , le 15 janvier 1791 plus exactement , près de Liège , par des sbires du sieur Bastien , lui-même à la solde du Chancelier Anton Von Kaunitz , chef du gouvernement de sa majesté impériale d’Autriche Léopold II .

François de Blanc remuait sans arrêt des monceaux de feuilles de papier qui correspondaient aux notes qu’il avait prises les jours précédents , comme s’il recherchait une vérité enfouie quelque part ,  et qu’il ne trouvait pas . Il ne pouvait surtout pas comprendre que cette femme dont l’aspect était si fragile , fut soupçonnée d’être une conspiratrice de renommée internationale. Cet homme profondément honnête , dont le seul but dans la vie consistait , jusqu’au  moment de cette  instruction , à faire le plus convenablement possible son métier ; qui était un modèle de droiture et de fidélité non seulement à l’empereur , mais aussi à une certaine éthique ; qui plaçait  la monarchie très au-dessus de tous les autres principes de gouvernement , ne pouvait considérer cette femme comme une ennemie qu’il fallait abattre . 

Mais , par ailleurs , il se méfiait comme du choléra de tout sentimentalisme et il ne voulait juger , non sur ses intuitions , mais le plus objectivement possible et , malgré les sentiments étranges qu’il sentait poindre au fond de lui-même en face de Anne-Josèphe , il voulait la soumettre à l’épreuve du feu croisé des questions pour tenter de la mettre en contradiction avec elle-même et trouver les preuves de sa culpabilité .

Car c’était bien la mission que le chancelier Kaunitz lui avait confiée : faire avouer à la prisonnière qu’elle était une espionne chargée par les chefs de la révolution parisienne d’une mission d’agitation populaire dans les Pays-Bas autrichiens . Il devait lui soutirer des secrets d’État ,  savoir qu’elle était la situation de la famille royale française et découvrir les activités des Jacobins . Il voulait savoir quel pouvait bien avoir été le rôle de cette femme dans les événements du 5 octobre 1789 qui avaient  vu le roi et la reine de France contraints de rentrer à Paris sous la menace  des piques et des canons .

.... ......................................................................................Suite à ceux qui en feront la demande

Publicité
Publicité
El Caballero
Publicité
Archives
Publicité